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Les célibataires

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Référence : 31367
Les célibataires

Photographies de Georgette Chadourne
par MONTHERLANT Henri de
1948, format : 190x240mm, 244 pages, 12 illustration[s], demi-reliure exemplaire numéroté
Editeur : PLON

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Référence : 31367

MONTHERLANT Henri de – Les célibataires

Photographies de Georgette Chadourne

1948, format : 190×240, 244 pages, 12 ill. demi-reliure exemplaire numéroté

PREMIÈRE PARTIE

Ce soir froid de février 1924, sur les sept heures, un homme paraissant la soixantaine bien sonnée, avec une barbe inculte et d’un gris douteux, était planté sur une patte devant une boutique de la rue de la Glacière, non loin du boulevard Arago, et lisait le journal à la lumière de la devanture, en s’aidant d’une grande loupe rectangulaire de philatéliste. Il était vêtu d’une houppelande noire usagée, qui lui descendait jusqu’à mi-jambes, et coiffé d’une casquette sombre, du modèle des casquettes mises en vente vers 1885 : avec une sous-mentonnière à deux ailes, actuellement relevées de chaque côté sur le dessus. Quelqu’un qui l’aurait examiné de près aurait vu que chaque détail de son accoutrement était « comme de personne ». Sa casquette était démodée de trente ans; sa houppelande était retenue, au col, par deux épingles de nourrice accrochées l’une à l’autre et formant chaînette; le col tenant de sa chemise blanche empesée était effrangé comme de la dentelle, mettant à nu le tissu intérieur, et sa cravate était moins une cravate qu’une corde vaguement recouverte de place en place d’une étoffe noire

TABLE DES ILLUSTRATIONS

« Je me chauffe », RÉPONDIT le vieillard, qui était resté près du poêle
M. ÉLIE revint vers l’antichambre et se dirigea vers la porte d’entrée
M. DE COANTRÉ, AYANT, MALGRÉ SON OPPRESSION, BROSSÉ AVEC SOIN SES HABITS, NETTOYÉ SON FAUX-COL AVEC DE LA MIE DE PAIN.
Boulevard Arago
S’habiller! se laver! se mettre en frais! faire le gracieux! que de tracas!
Une CROUTE, UNE lèpre de saleté couvrait les maisons, les façades RIDICULES ET DÉSUÈTES DES « CABARETS »
La trace dégoûtante que le mâle laisse derrière lui…
« J’AI PERDU VLA BOULETTE », DIT LE VIEUX
Affamé de la forêt, il s’habilla en chemineau, passa la journée sous bois
Au FOND DU Ciel clair, les OIES sauvages passaient toujours
Il se piqua que la sépulture du fils de sa sœur n’eut pas l’air abandonné

 

Poids 680 g
Dimensions 190 × 240 mm

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