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Ma Petite Ville de Guerre – FONTAINEBLEAU –

15,00

Référence : 31464
Ma Petite Ville de Guerre – FONTAINEBLEAU –

par PLOUCHART Eugène
1918, format : 110x190mm, 142 pages, sans illustration[s], broché tranche de dos abîmée (en l’état)

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Référence : 31464

PLOUCHART Eugène – Ma Petite Ville de Guerre – FONTAINEBLEAU –

1918, format : 110×190, 142 pages, sans ill. broché, tranche de dos abîmée (en l’état)

AVANT-PROPOS
J’aime ma petite ville — ma petite ville de guerre.
Je l’aime pour son château historique ou, alors que je n’habitais pas encore met petite ville, j’accourais me mêler à la caravane des visiteurs. Je l’aime pour son antique forêt dans les sentiers de laquelle, depuis que je n’y viens plus en train de plaisir, je n’ai plus le temps d’aller me fourvoyer sur l’assurance des meilleurs guides. Je l’aime parce qu’elle est célèbre, parce qu’elle est agréable, parce qu’elle est propre.
En songeant à elle j’ai jeté sur le papier quelques notes. Impressions, souvenirs, observations, choses vues, choses entendues. Choses causées, enfin, avec M. Maurice Bourges, l’éditeur de ce petit ouvrage. M. Maurice Bourges est bien l’un des rares, dans ma petite ville — ma petite ville de guerre — qui sache sur Fontainebleau tout ce qu’on peut en connaître. Je dois à son objectivité solidement congrue la substance de quelques bons chapitres. C’est lui qui m’a stimulé dans le goût de regarder ma petite ville pour y voir autre chose qu’une forêt renommée et un château plein de grandeur, et, lorsqu’après avoir rassemblé mes notes je lui ai présenté des papiers coloriés des nuances du siècle, c’est lui encore qui m’a dit : imprimons-les.
Imprimons-les, répété-je après lui, pour éclairer d’un sourire furtif — suis-je pas trop présomptueux—les tristesses de notre pays — de « ce pays », ainsi que disent nos parlementaires, comme s’ils parlaient d’un pays qui n’est pas le leur; imprimons-les pour augmenter d’une unité modeste les milliers d’études publiées sur la guerre, que nos descendants, longtemps après que le dernier des contemporains du grand drame aura passé le flambeau, compulseront curieusement dans de très claires bibliothèques
Ah! tout ce que l’on pense des petites villes — de guerre ou non — ne plaît pas toujours aux petites villes. Elles ont la vanité des femmes et leur injustice souveraine; elles ne laissent pas, aussi, de prendre de ces mêmes attitudes outragées par quoi les femmes savent nous pousser à nous excuser de leurs propres torts. Pour elles, une critique est un affront; un reproche, une injure.
Il y a pourtant, parmi les femmes — et il doit y avoir parmi les villes — des exceptions. De même qu’un mari qui bat sa femme ne la hait pas conséquemment, une femme peut être battue par son mari sans cesser de lavoir en estime. La réplique de Martine est connue :
— Et s’il me plaît, à moi, d’être battue !
Je me garderais d’en user avec ma petite ville comme il fut fait à l’égard de Martine. Le pire serait que, par un retour ironique, j’encourusse alors son mépris apitoyé. E. P.
SOMMAIRE
Petits tableaux de Ma Petite Ville.
La Forêt • LE CHATEAU • Ma Petite Ville est prospère • Le Sang des Aïeux • Les Mains blanches • Un Coup d’œil esthétique • Physiologiquement Sociologiquement • Le Monde et la Société LES Temporaires • Les Commerçants • Le Populaire • Ma Petite Ville et la Guerre (Jusqu’à la bataille de la Marne.) • Les Jeux et les Ris • Mobilisation générale • ALLONS, ENFANTS DE LA Patrie! • Le Jour de Gloire est arrivé • Du Soleil sur les Armes • De l’Ombre sur la Cuirasse • L’Invasion • Les Mauvais Jours • MA PETITE VILLE A PEUR • Désordre • Panique • Ma Petite Ville délivrée • Epilogue

Poids 150 g
Dimensions 110 × 190 mm

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