Référence : 31545
– MEAUX, cité de Bossuet
1952, format : 150×200, 92 pages, très nb. ill. broché, texte au feutre sur couv. (en l’état)
PRÉFACE de Marcel AUBERT
Monseigneur Romain, vicaire général du diocèse de Meaux, a réussi, malgré les charges considérables qui pèsent sur ses épaules, à publier ce beau livre abondamment illustré sur la Cathédrale de Meaux, peut-être un peu délaissée après les restaurations radicales qu’y a faites le XIXe siècle.
Cependant ses nobles proportions, la grandeur de son élévation, la beauté de certains détails, et le charme de ses sculptures, bien qu’en partie défigurées au XVIe siècle, en font un des monuments les plus remarquables du moyen âge.
La nef remonte à la fin du XIIe siècle. Le chœur a été transformé à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle : il doit à cette transformation son élévation à quatre étages et ses baies de tribunes, sans tribunes, comme à la cathédrale de Rouen, à Eu et à Saint-Paul de Narbonne.
La nef comportant des tribunes, supprimées à la fin du XVe siècle, l’artiste a voulu en rappeler l’élévation dans le chœur. La façade et les parties basses des tours sont du deuxième tiers du XIVe siècle, peut-être sur les dessins du maître de l’œuvre du roi, Nicolas de Chaumes, et la tour nord a été terminée avec un grand luxe de décor dans la seconde moitié du XVe siècle.
Monseigneur Romain, vicaire général du diocèse de Meaux, a réussi, malgré les charges considérables qui pèsent sur ses épaules, à publier ce beau livre abondamment illustré sur la Cathédrale de Meaux, peut-être un peu délaissée après les restaurations radicales qu’y a faites le XIXe siècle.
Cependant ses nobles proportions, la grandeur de son élévation, la beauté de certains détails, et le charme de ses sculptures, bien qu’en partie défigurées au XVIe siècle, en font un des monuments les plus remarquables du moyen âge.
La nef remonte à la fin du XIIe siècle. Le chœur a été transformé à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle : il doit à cette transformation son élévation à quatre étages et ses baies de tribunes, sans tribunes, comme à la cathédrale de Rouen, à Eu et à Saint-Paul de Narbonne.
La nef comportant des tribunes, supprimées à la fin du XVe siècle, l’artiste a voulu en rappeler l’élévation dans le chœur. La façade et les parties basses des tours sont du deuxième tiers du XIVe siècle, peut-être sur les dessins du maître de l’œuvre du roi, Nicolas de Chaumes, et la tour nord a été terminée avec un grand luxe de décor dans la seconde moitié du XVe siècle.
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