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Voyages en France d’un Agronome

22,00

Référence : 31582
Voyages en France d’un Agronome

par Dumont René
1951, format : 170x255mm, 466 pages, une dizaine de cartes géo. illustration[s], broché couv et tranche dos usés en l’état)

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Référence : 31582

Dumont René – Voyages en France d’un Agronome

1951, format : 170×255, 466 pages, une dizaine de cartes géo. ill. broché, couv et tranche dos usés en l’état)

AVANT-PROPOS
A la cueillette, ou récolte des productions naturelles spontanées 1, (fruits, bourgeons, feuilles, racines et tubercules, graines…), succéda l’agriculture, quand l’homme, ayant observé le mécanisme de la reproduction végétale, mit en terre un tubercule ou une graine, en vue de le multiplier, dans un milieu approprié (sol travaillé, plante abritée, défendue contre ses rivaux…).
Dans la culture errante primitive, le champ emblavé temporairement se déplace, alternant au même emplacement avec une plus ou moins longue jachère de forêt ou de savane, seule forme de reconstitution de sa fertilité. Les espèces végétales 2, utilisées restent peu perfectionnées; faiblement productives, elles s’adaptent heureusement à des conditions difficiles. Le travail des champs est souvent une activité étrangère à l’élevage des animaux, même si celui-ci coexiste régionalement 3 : ce qui entraîne l’absence du fumier et l’utilisation exclusive de l’énergie humaine (portage), actionnant des outils élémentaires (houes, hachettes, couteaux). L’économie est purement agraire (artisanat réduit), largement autarcique dans le cadre de la famille, du village ou de la tribu : on cultive pour manger ou se vêtir.
Le pourcentage de « population agricole » reste très élevé, au-dessus de 80 %. Ce schéma rapide et imparfait d’une agriculture 4, primitive est encore celui de la grande majorité de l’Afrique tropicale, à peine modifiée au début de la seconde moitié du XXe siècle 5.
1. • De même le chasseur, quand il intervint pour guider les migrations naturelles des troupeaux, qu’il se contentait au début de suivre, devint un pasteur; puis éleveur, quand il fit venir artificiellement, « agriculturalement  » une partie du fourrage.
2. • Et les races animales, s’il y a lieu,
3. • Au Soudan, Peuhls et Maures éleveurs d’ovins, caprins et zébus voisinent avec les Bambaras et Miniankas…, cultivateurs de mil et les Dogons, horticulteurs
4. • Il en existe d’autres formes.
. 5. • Après parfois plus d’un siècle d’une colonisation longtemps plus préoccupée de tirer du profil commercial par l’exportation des productions spontanées (ivoire,

Poids 710 g
Dimensions 170 × 255 mm

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